25/01/2019 – Le Soir – La pression de la rue ne cesse de s’accentuer

Ce jeudi, pour la troisième semaine consécutive, les jeunes étaient dans la rue pour réclamer une politique climatique plus ambitieuse. Depuis la première action, ils sont passés de 3.000 à près de 40.000 et seront bientôt rejoins par les étudiants du supérieur.

Je suis particulièrement fier de voir notre jeunesse se lever face à ce défi. Comme je le rappelais à l’occasion de la nouvelle année, les défis auxquels nous devons nous atteler sans plus attendre sont ceux de la fin du mois et de la fin du monde.

Nous ne pouvons plus attendre et je me joins à l’appel qui est fait par la population pour réclamer que cette problématique soit désormais une priorité dans les décisions que nous prendrons, notamment, au Parlement. Nous ne pouvons rester sourds aux revendications et aveugles à la réalité.

Ce matin, Le Soir revenait sur cette marche en me cédant la parole. Extrait choisi :


 

Une nouvelle fois, les manifestants s’en sont pris aux politiques, accusés d’être incapables de saisir l’importance des enjeux climatiques et de prendre les bonnes mesures. Aucun parti n’est cité – hormis la N-VA qui s’était vantée auprès des jeunes de faire preuve d’ « écoréalisme » – mais aucun parti n’est épargné. De ce côté, on s’est montré fort discret après la manifestation de ce jeudi. Nul communiqué officiel. Peu de déclarations de présidents de parti ou de ministres hormis du côté flamand. Silence du Premier ministre Charles Michel, alors que celui-ci avait très rapidement réagi après la manifestation du 2 décembre. On semble cependant conscient de l’urgence d’apporter des réponses aux demandes de plus en plus pressantes. « La jeunesse, l’avenir de notre société, nous envoie un message clair. Sachons l’entendre et agir pour la planète ! Le temps presse » , indique le député fédéral MR Jean-Jacques Flahaux. La perspective de voir la « grève climatique » du jeudi s’installer dans la durée n’enchante guère. Or, les élèves ont prévenu : ils reviendront. Et ils n’ont pas fait le plein : les étudiants du supérieur, appelés à descendre en rue par la Fédération des étudiants francophones, n’étaient encore que peu nombreux hier. « Ces jeunes rappellent à tout le monde que c’est fini de ronronner, dit-on à gauche. Ils secouent tout le monde, tous partis confondus, des plus fermés aux plus ouverts. C’est forcément interpellant. »

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